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Micro-entreprise : Les nouvelles règles fiscales 2018 à connaître

Publié le 26 avril 2025

Le régime fiscal des micro-entreprises a connu une évolution significative en 2018, apportant des changements majeurs aux entrepreneurs individuels. Cette réforme modifie les plafonds de chiffre d'affaires et adapte le système aux réalités économiques actuelles.

Les nouveaux seuils de chiffre d'affaires pour les micro-entreprises

La réforme fiscale de 2018 redéfinit les limites de chiffre d'affaires applicables aux micro-entreprises. Ces modifications visent à offrir une plus grande flexibilité aux entrepreneurs tout en maintenant un cadre fiscal adapté.

Les plafonds revus à la hausse pour les activités commerciales

Le seuil pour les activités commerciales et d'hébergement s'établit désormais à 188 700 euros. Cette augmentation significative permet aux entrepreneurs de développer leur activité tout en conservant les avantages du régime micro-entreprise. L'abattement forfaitaire reste fixé à 71% du chiffre d'affaires pour ce type d'activité.

Les limites actualisées pour les prestations de services

Pour les prestations de services et les professions libérales, le nouveau plafond s'élève à 77 700 euros. Les entrepreneurs exerçant dans ces domaines bénéficient d'un abattement forfaitaire adapté à leur activité : 50% pour les prestations de services relevant du régime BIC et 34% pour les activités libérales BNC.

Le régime micro-social et ses évolutions majeures

Le régime micro-social apporte en 2018 des transformations significatives pour les entrepreneurs. Cette nouvelle organisation simplifie les formalités administratives et redéfinit les modalités de calcul des cotisations. Les entrepreneurs bénéficient d'une structure plus adaptée à leurs besoins actuels.

Les modifications des taux de cotisations sociales

La réforme 2018 instaure une nouvelle grille de taux. Les activités commerciales sont assujetties à un taux de 12,3% du chiffre d'affaires HT. Les prestations de services relevant des BIC s'établissent à 21,2%. Les professions libérales hors Cipav atteignent 24,6%, tandis que celles rattachées à la Cipav se fixent à 23,2%. Un abattement forfaitaire s'applique selon la nature de l'activité : 71% pour le commerce, 50% pour les services BIC et 34% pour les activités libérales.

Le calendrier des déclarations obligatoires

Les micro-entrepreneurs doivent respecter un planning précis pour leurs déclarations. L'inscription s'effectue sur le site du Guichet unique. La déclaration des revenus s'établit via le formulaire 2042-C-PRO. Pour le versement libératoire, l'option doit être choisie avant le 30 septembre pour l'année suivante. Les nouveaux entrepreneurs disposent d'un délai de trois mois après la création pour exercer cette option. La déclaration du chiffre d'affaires s'organise selon une périodicité mensuelle ou trimestrielle auprès de l'URSSAF.

L'ACRE : nouvelle formule d'exonération pour les entrepreneurs

Le dispositif ACRE représente une mesure d'accompagnement significative pour les micro-entrepreneurs. Cette aide aux créateurs et repreneurs d'entreprise offre des avantages fiscaux adaptés aux besoins des entrepreneurs en phase de lancement. La micro-entreprise bénéficie d'un système simplifié incluant des formalités de création allégées et un calcul optimisé des cotisations sociales.

Les conditions d'éligibilité au dispositif ACRE

L'accès à l'ACRE nécessite le respect de certains critères spécifiques. Les entreprises doivent maintenir leur chiffre d'affaires sous les seuils établis : 188 700 € pour les activités commerciales et d'hébergement, 77 700 € pour les prestations de services et activités libérales. Le versement libératoire devient accessible aux entrepreneurs dont le revenu fiscal de référence ne dépasse pas 28 797 € pour une personne seule ou 57 594 € pour un couple.

Le calcul des réductions de charges sociales

La structure des réductions varie selon la nature de l'activité. Les micro-entrepreneurs bénéficient d'abattements forfaitaires : 71% pour le commerce et l'hébergement, 50% pour les services BIC, et 34% pour les activités libérales. Le montant minimal de l'abattement s'établit à 305 euros. Les taux de cotisations sociales s'adaptent aux différents secteurs : 12,3% pour la vente de marchandises, 21,2% pour les prestations de services BIC, et 24,6% pour les activités libérales hors Cipav.

La TVA et les obligations déclaratives en 2018

Les réglementations fiscales applicables aux micro-entreprises en 2018 introduisent des changements significatifs. Ces modifications concernent la TVA et les modalités de déclaration auprès des organismes administratifs. Une mise à jour des connaissances s'avère nécessaire pour les entrepreneurs individuels.

Les seuils de franchise en base de TVA

La franchise en base de TVA s'applique selon des seuils spécifiques. Pour les activités de vente de marchandises et d'hébergement, le plafond se fixe à 188 700€. Les prestations de services et professions libérales bénéficient d'un seuil établi à 77 700€. L'application d'un abattement forfaitaire varie selon la nature de l'activité : 71% pour les activités commerciales, 50% pour les prestations de services BIC, et 34% pour les activités libérales.

La gestion des relations avec l'URSSAF

Les micro-entrepreneurs doivent effectuer leurs démarches administratives via le Guichet unique. La déclaration du chiffre d'affaires se réalise sur la déclaration N° 2042-C-PRO. Le versement forfaitaire libératoire permet d'optimiser la gestion fiscale. Les taux applicables varient : 12,3% pour la vente de marchandises, 21,2% pour les prestations de services BIC, et 24,6% pour les activités libérales hors Cipav. Les entrepreneurs peuvent choisir une périodicité mensuelle ou trimestrielle pour leurs déclarations.

Le versement libératoire de l'impôt sur le revenu

Le régime fiscal de la micro-entreprise propose une option de versement libératoire, permettant aux entrepreneurs de simplifier leurs démarches fiscales. Cette disposition fiscale facilite la gestion administrative des micro-entrepreneurs en regroupant le paiement des impôts et des cotisations sociales.

Les conditions d'adhésion au versement libératoire

Pour bénéficier du versement libératoire, les micro-entrepreneurs doivent respecter des critères spécifiques. Le revenu fiscal de référence ne doit pas excéder 28 797 euros pour une personne seule, 57 594 euros pour un couple, et 86 391 euros pour un couple avec deux enfants. Les seuils de chiffre d'affaires sont fixés à 188 700 euros pour les activités de vente et 77 700 euros pour les prestations de services. L'inscription au régime micro-social constitue une condition préalable indispensable.

Le calcul et les modalités de paiement

Les taux du versement libératoire varient selon la nature de l'activité. Les entrepreneurs exerçant une activité de vente appliquent un taux de 1% sur leur chiffre d'affaires HT. Les prestations de services relevant du BIC sont soumises à un taux de 1,7%. Les professions libérales appliquent un taux de 2,2%. La déclaration s'effectue auprès de l'URSSAF, avec la possibilité de choisir une périodicité mensuelle ou trimestrielle. L'option doit être formulée avant le 30 septembre pour une application l'année suivante, ou dans les trois mois suivant la création de l'activité pour les nouvelles entreprises.

Les règles d'immatriculation au guichet unique

L'immatriculation d'une micro-entreprise s'effectue maintenant via le site officiel du Guichet unique. Cette procédure gratuite simplifie les formalités administratives pour les entrepreneurs. La démarche englobe toutes les étapes essentielles, de l'inscription jusqu'à l'obtention du numéro SIRET.

La démarche simplifiée d'inscription au registre

L'immatriculation nécessite la transmission des informations essentielles : l'identité de l'entreprise, les coordonnées de l'entrepreneur, l'adresse professionnelle et la nature de l'activité. Le dossier doit inclure les documents justificatifs tels que la pièce d'identité et le justificatif de domiciliation. Une fois validée, cette inscription permet l'attribution d'un extrait Kbis et d'un numéro SIRET, éléments indispensables pour démarrer l'activité.

Le choix du statut juridique et fiscal

Le régime micro-entrepreneur offre une flexibilité dans le choix des options fiscales. Les seuils de chiffre d'affaires varient selon l'activité : 188 700 € pour les activités commerciales et 77 700 € pour les prestations de services. L'entrepreneur bénéficie d'un abattement forfaitaire sur ses revenus, variant de 71% pour les activités commerciales à 34% pour les professions libérales. La déclaration peut être mensuelle ou trimestrielle, selon la préférence de l'entrepreneur. Le patrimoine personnel reste distinct du patrimoine professionnel, assurant une protection financière.

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